La saga du transfert de Gift Orban a enfin pris fin — mais pas de la manière que beaucoup de supporters du Toulouse FC attendaient. L’attaquant très convoité a officiellement rejoint le Hellas Vérone en prêt en provenance du TSG Hoffenheim, avec une option d’achat incluse dans l’accord.
Le club italien est parvenu à un accord total avec Hoffenheim pour l’avant-centre de 22 ans : un prêt facturé 1 million d’euros, une option d’achat fixée à 9 millions, et la prise en charge intégrale du salaire du joueur pendant la durée du prêt. Pour Vérone, cela représente un coup ambitieux, mais pour Toulouse, cela ressemble à un rejet amer après des semaines de négociations avancées.
S’exprimant après la finalisation du transfert, Orban a ouvertement admis que sa décision ne reposait pas seulement sur l’argent ou le temps de jeu, mais aussi sur l’importance qu’il a ressentie durant les discussions.
« Oui, nous avons eu des discussions, et l’accord était proche », a déclaré Orban aux journalistes.
« Mais je n’ai pas senti que Toulouse montrait vraiment un désir fort de m’avoir. En tant que joueur, vous voulez aller là où l’on vous veut vraiment, et ce n’est pas le sentiment que j’ai eu avec eux. À Vérone, j’ai immédiatement ressenti cette envie et cet engagement de la part du club. »
L’honnêteté de l’attaquant a divisé les opinions. Si certains fans l’ont félicité pour sa franchise, d’autres l’ont accusé de manquer de respect envers Toulouse, suggérant que le club français avait été “utilisé” comme levier pour obtenir un meilleur accord ailleurs.
La réaction parmi les supporters du Téfécé a été immédiate et houleuse. Beaucoup ont exprimé leur déception et leur colère sur les réseaux sociaux, visant à la fois Orban et la cellule de recrutement du club.
Un supporter a écrit :
« S’il ne voulait pas jouer pour nous, tant mieux qu’il parte. Personne ne doit être plus grand que le maillot. Toulouse mérite des joueurs qui croient en ce club.»
Un autre a ajouté :
« On a l’impression d’avoir été manipulés. Toutes ces discussions, tous ces rapports, et au final il part à Vérone ? Ce transfert laisse un goût amer. »
De plus en plus, les supporters estiment que Toulouse a manqué l’occasion de recruter un attaquant qui aurait pu apporter de la profondeur et du dynamisme à l’équipe, notamment après leurs difficultés offensives la saison passée.
Pour le Hellas Vérone, ce transfert représente un pari calculé sur un joueur qui a montré des éclairs de génie, mais qui peine encore à s’imposer durablement en Europe. Depuis son départ du club belge de La Gantoise, Orban a connu une période mitigée à Hoffenheim, manquant de régularité.
Son talent, toutefois, ne fait aucun doute. Doté de vitesse, de puissance et d’une frappe redoutable, l’attaquant nigérian a le potentiel pour devenir un joueur décisif en Serie A. Le directeur sportif de Vérone a salué cette arrivée comme une déclaration d’intention.
« Gift Orban est un jeune attaquant au potentiel immense. Nous croyons qu’il peut s’épanouir en Italie, et nous sommes ravis de l’accueillir à Vérone », a-t-il déclaré dans un communiqué du club.
Pour Toulouse, l’échec dans le dossier Orban signifie que la recherche de renforts offensifs se poursuit. Le club espérait associer l’attaquant à ses options déjà présentes en attaque, afin de viser plus haut au classement de Ligue 1 cette saison.
Cependant, des sources proches du club indiquent que les Violets n’étaient jamais totalement convaincus par l’idée de répondre aux exigences financières de Hoffenheim, notamment en raison de la baisse de forme d’Orban ces derniers mois.
Une source proche du dossier a expliqué :
« Toulouse admirait Orban mais ne voulait pas trop s’engager. Le sentiment était que l’accord devait convenir aux deux parties. Clairement, Vérone était plus disposé à prendre ce risque. »
L’aveu fracassant de Gift Orban met fin à une saga de transfert qui avait fait rêver les supporters du Téfécé d’une recrue prestigieuse. À la place, l’attaquant portera les couleurs de Vérone cette saison, laissant derrière lui frustration et déception.
Reste à savoir si les Violets ont réellement manqué d’ambition dans ce dossier, ou si Orban a simplement trouvé une meilleure opportunité en Italie. Une chose est sûre : Toulouse doit rapidement se remettre en ordre de marche, car la nouvelle saison de Ligue 1 n’attendra pas.
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