L’entraîneur du Havre a lancé une réponse cinglante face à une vague d’abus en ligne provenant des supporters du Toulouse FC, à la suite de la controverse persistante autour d’Aron Dønnum. L’ailier norvégien est accusé d’avoir eu un geste à connotation raciste envers un joueur havrais lors de la rencontre de Ligue 1 du week-end dernier — un incident qui a depuis provoqué un vif débat et divisé les opinions dans le football français.
S’exprimant avec passion lors de son entretien d’après-match, le technicien havrais a exprimé sa déception face aux réactions virulentes des fans toulousains, qualifiant leur comportement d’« absolument inacceptable ».
> « Certains ont envoyé des messages, et j’ai lu beaucoup de choses venant des supporters de Toulouse — c’est n’importe quoi si vous voulez mon avis, » a-t-il déclaré. « Je défends mon joueur, et si la situation était inversée, ils feraient la même chose pour le leur. »
Il a poursuivi en soulignant que les insultes à son encontre ne changeront rien à sa position ni à la gravité de la situation :
> « M’insulter ne changera pas le fait que ce que leur joueur a fait était mal. Ils devraient parler de lui, pas de moi. »
La controverse a éclaté après la diffusion d’une séquence montrant Dønnum effectuer un geste en direction d’un joueur havrais, que certains ont interprété comme à connotation raciste. Dønnum a depuis nié toute intention discriminatoire, expliquant que le geste était simplement une réaction à une odeur désagréable et n’avait aucune portée raciale.
> « Je suis très, très triste. C’est insensé que je doive même expliquer cela, » a déclaré l’ailier toulousain plus tôt cette semaine. « Cela n’a rien à voir avec le racisme. J’ai juste fait ce geste [il mime le fait de se pincer le nez] parce que ça sentait mauvais. Je l’ai déjà fait auparavant — cela ne signifie rien. »
La Fédération Française de Football (FFF) a déjà ouvert une enquête officielle sur l’affaire, promettant un examen approfondi de toutes les preuves avant de prendre une décision disciplinaire. L’instance dirigeante a réaffirmé sa position selon laquelle le racisme « n’a pas sa place dans le football français » et a assuré qu’elle agirait avec fermeté si une faute était avérée.
Entre-temps, les tensions entre les deux camps de supporters se sont intensifiées sur les réseaux sociaux, où les échanges houleux se poursuivent plusieurs jours après les faits. Tandis que de nombreux supporters toulousains prennent la défense de Dønnum, les fans du Havre soutiennent leur entraîneur, saluant son courage et sa loyauté envers son joueur.
Alors que l’enquête suit son cours, tous les regards restent tournés vers la FFF — dont la décision pourrait avoir d’importantes répercussions pour les deux clubs et pour la lutte contre le racisme dans le football français.
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